On ne pourrait pas parler de Rhum sans parler du Père Labat. Je vais donc vous faire un petit topo sur ce Rhum produit à 300 000 litres par an.
Attention ici. C’est 59° de plaisir dans le coeur
Le Père Labat, comme nous l’avons déjà vu, est arrivé en guadeloupe au XVIIème siècle. Pionnier dans les techniques d’élaboration du Rhum, c’est tout naturellement qu’une distillerie décida, en 1934, de produire le Rhum Père Labat.
On y trouve 2 Rhums agricoles aux goûts surprenants, blanc et ambré:
- Un à 50°
- L’autre à 59° – Attention aux petites papilles
Et vous aurez peut-être l’occasion d’en déguster si vous vous rendez sur place le matin. C’est a Grand bourg que vous retrouverez parmi les 3 distelleries de renom, celle de la famille POISSON qui produit depuis 1934 ce rhum tant connu de nous autres occidentaux.
Pourquoi préférer le Rhum du Père Labat ?
C’est une chance que d’avoir une réputation. Mais c’est avant tout la qualité qui a fait venir ces bouteilles jusqu’en France. On en trouve partout en grande surface aujourd’hui parce qu’il fait parti du TOP 3 des meilleurs Rhums. C’est en y trempant vos lèvres que vous ressentirez tous les rayons du soleil taper sur votre visage ces douces caresses brunâtres. Si vous aimez le Blanc (à 26.11€ actuellement chez lacompagniedurhum), vous y nagerez tellement il est clair et limpide.
Un bel hommage rendu à « l’homme qui parlait aux Alambics » par le grand père de l’ancienne sucrerie transformée.
Mais testez le Bielle ou le Bellevue pour être tout aussi surpris de la qualité de ces Rhum dont vous ne pourrez plus vous passer après y avoir gouté.
Un ti’punch ?
- 1 cuillerée à café de sirop de batterie
- 1 zeste de citron
- 2 doigts de Père Labat
Et vous vous envolerez tout droit vers la guadeloupe. Même en plein hiver européen !
Un petit tour à Marie Galante ?
Le saviez-vous ?
En créole martiniquais le terme « pèrlaba » qualifie un esprit malin. Assurément, il l’était notre guérisseur de fièvre.