Si tout le monde remercie Christophe Colomb pour ce voyage merveilleux qui nous a fait découvrir ce nectar si doux, certains en avaient gouté bien avant…
Ce n’est qu’en 1493 que les Espagnols ont rapporté en Amérique la canne à sucre. Provenant avant tout d’Asie, ce sont les Arabes qui ont découvert, au VIIéme siècle, cette plante au goût sucrée.
Et il aura fallu attendre sagement que notre prêtre Jean-Baptiste Labat ait la bonne idée de guérir une fièvre avec de l’eau de vie. C’est ainsi que le Rhum fît sa première apparition en France vers 1720.
A cette époque, le breuvage n’avait que des prétendues vertus médicinales. C’est tout naturellement donc qu’il échoua dans tous les navires pour éviter aux marins partis parfois des mois de mourir sans soin. Ses soi-disantes vertus pourront apporter une certaine valeur au Rhum qui servira parfois de monnaie d’échange sur les mers. Pour la petite histoire on dit que pendant l’esclavage, un homme s’échangeait contre 492 bouteilles de Rhum, 416 pour une femme.
Et ce n’est qu’à partir du XVIIIème siècle qu’il commencera à être considéré comme alcool en Europe et en Amérique.
Et aujourd’hui, vous savez ce qu’on peut faire avec cet acide 2-éthyl-3-méthylbutanoïque. Des rhums arrangés, des cocktails, des remèdes contre le rhume, et bien d’autres choses.
C’est donc dans les prochains article que je vous invite à me suivre pour découvrir cet alcool dont quelques propriétés et utilisation vont vous surprendre.
A tout de suite.
Et n’oubliez pas:
Tous les chemins mènent au rhum